Justice pour tous
En Égypte, la plus haute autorité judiciaire après le pharaon est le vizir, qui détient une grande responsabilité. Il veille à l’impartialité de la justice, c’est à dire qu’il garantit l’égalité devant les tribunaux des femmes et des hommes, riches et des pauvres, des paysans et des hauts dignitaires.
L’organisation juridique
En ce qui concerne l’organisation juridique, ils existaient deux sortes de cours : les cours nationales et les cours locales. Pour les cours nationales, ils existent deux grandes cours à Thèbes et à Héliopolis que l’on appelait « Qénebet » . Ces cours étaient présidés par le vizir, accompagné par des grands prêtres, des hauts fonctionnaires, et des militaires de haut rang.
Ces cours traitaient les affaires les plus grave : meurtre, vol de biens des hauts dignitaires, corruption. Les audiences n’étaient pas publiques.
En ce qui concerne les cours locales, il y en avait dans la plupart des villes et villages. Les membres de la cour étaient recruté parmi les notables (maire, prêtre, habitants les plus influents), car il n’existait pas de magistrats professionnels. Des scribes étaient aussi présent lors des jugements pour écrire le déroulement des séances.
Saisir la justice
Pour saisir la justice, il fallait que le plaignant forme une plainte orale ou écrite. Le Qénebet convoquait alors les deux parties. Il n’y avait pas d’avocat, les parties et les témoins devaient prêter serment avant de prendre la parole. Les audiences étaient publiques. La cour menait une enquête et des interrogatoires avant de passer au jugement.
Sentence et châtiment
Les cours locales ordonnaient des sanctions relativement légères ; amendes ou coup de bâton. Si le crime était plus grave, l’accusé était mit en prison avant d’être emmené devant le vizir. Les sanctions promulguaient étaient alors plus sévère : ablation du nez ou des oreilles, peine de mort, etc..